Les changements rapides de tendances dans la mode contribuent à une augmentation constante de la demande, de la production et des déchets. L'upcyclage offre une solution en réutilisant des produits finis ou des matériaux jetés de manière à créer de nouveaux produits de qualité ou de valeur supérieure à l'original.

 

Quel est l'impact de la fast-fashion ?

La poursuite constante des dernières tendances de la mode a donné naissance à la tendance de la fast-fashion, une culture où les consommateurs achètent fréquemment des vêtements bon marché, et les portent brièvement avant de les jeter. La fréquence d'utilisation des vêtements a diminué d'environ 36% au cours des 15 dernières années, entraînant une culture de vêtements "jetables". Cette mentalité de jetabilité est exacerbée par des entreprises qui adoptent rapidement les tendances grâce à la collecte de données en ligne, produisant et vendant des vêtements à un rythme sans précédent.

De plus, les consommateurs n'utilisent en moyenne que 20% des vêtements dans leurs armoires. Chaque année, 100 milliards pièces de vêtements sont produits, et 92 millions de tonnes de vêtements finissent dans des décharges. Si cette tendance persiste, les déchets de la fast-fashion pourraient atteindre 134 millions de tonnes par an d'ici la fin de la décennie. De plus, l'industrie de la mode contribue à 20% des eaux usées mondiales, nécessitant par exemple 20 000 litres d'eau pour produire un kilogramme de coton.

Quel est l'impact des matériaux synthétiques dans la mode ?

La dépendance de l'industrie de la mode au plastique est évidente, avec 342 millions de barils de pétrole utilisés chaque année pour produire des fibres à base de plastique telles que le polyester, le nylon ou l'acrylique. Cela représente 1,35% de la consommation mondiale de pétrole. Le plastique, qui n'est pas biodégradable, pose des défis environnementaux, avec des méthodes d'élimination des déchets textiles libérant des émissions de gaz à effet de serre responsables de près de 10% des émissions mondiales de carbone. Les émissions mondiales de l'industrie de l'habillement devraient augmenter de 50% d'ici 2030. Les nanoparticules de plastique non décomposées sont déjà omniprésentes dans le sol, l'air, les légumes et même à l'intérieur de nos corps.



Infographie décrivant l'impact de la Fast-Fashion

Infographie décrivant l'impact de la Fast-Fashion [en anglais]


Qu'advient-il vraiment de la mode indésirable ?

Lorsque nous faisons du tri dans nos placards, nous faisons souvent des piles pour les vêtements : 'garder', 'donner' et 'jeter' (ou mettre à la décharge). Malgré nos efforts, seulement 20% des textiles produits chaque année sont réutilisés. Les consommateurs pensent que, grâce aux campagnes promouvant la collecte et le don de vêtements usagés dans des conteneurs spéciaux, ils sont soit réutilisés, soit recyclés. Mais la majorité finit dans des décharges, car ces campagnes entraînent d'énormes montagnes de déchets dans d'autres pays, tels que le Ghana et le désert d'Atacama, où seule une minorité des dons est traitée.

Les sacs peuvent-ils être victimes de la fast-fashion ?

Les sacs, comme tout autre article ou accessoire de mode, peuvent être victimes du phénomène fast-fashion, ajoutant ainsi à l'impact néfaste de l'industrie sur l'environnement. Contrairement à la fast-fashion, qui s'aligne fréquemment sur des tendances éphémères et utilise des matériaux de faible qualité, choisir un sac solide au design intemporel assure que vous possédez un accessoire qui perdurera pendant des années.



Tas non trié de ceintures de sécurité rejetées en usine

Tas non trié de ceintures de sécurité rejetées en usine

 

Quels sont la position et le défi d'ekodoki ?

En réponse à la crise écologique mondiale de la mode, eKodoKi préconise un passage de la sensibilisation à la mode à la sensibilisation à l’écologie. Il est crucial de choisir des options plus intemporelles, durables, de seconde main, recyclées ou upcyclées. En tant que marque, eKodoKi se concentre sur la création de sacs fonctionnels et élégants utilisant des matériaux upcyclés, notamment des ceintures de sécurité rejetées en usine. En considérant de tels déchets comme un matériau précieux et réutilisable, eKodoKi présente un défi unique : reconvertir les ceintures de sécurité en produits premium.

Qu'arrive-t-il aux ceintures de sécurité si elles ne sont pas upcyclées ?

Les ceintures de sécurité, composées de plastique à base de pétrole, ont un impact environnemental significatif lorsqu'elles sont jetées dans des décharges. Bien qu'elles puissent être recyclées, toutes les usines n'en ont pas la capacité, rendant l'élimination l'option la moins chère. Il est important de noter qu’il faut de 200 à 400 ans pour qu’une ceinture de sécurité se décompose dans une décharge.



Upcyclage de ceintures de sécurité reconverties en mallette eKodoKi RE-BELT

Upcyclage de ceintures de sécurité reconverties en mallette eKodoKi RE-BELT

 

Pourquoi les ceintures de sécurité sont-elles un matériau parfait pour l'upcyclage en sacs et accessoires ?

eKodoKi reconnaît les qualités exceptionnelles des matériaux des ceintures de sécurité, notamment la résistance, la durabilité, la texture, l'éclat et l’imperméabilité. En explorant ces propriétés, eKodoKi crée de magnifiques sacs et accessoires fonctionnels qui contribuent aux pratiques de mode durables, assurant une longévité tant dans le style que dans l’usage.

L'upcyclage, un nouveau luxe !

 

 

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